『Asiles de Fous』Régis Jauffret (Gallimard)
Tout commence par une histoire banale, la séparation entre Gisèle et Damien. Lâchement, Damien envoie son père annoncer la nouvelle a Gisèle ; il utilise le stratagème de venir changer un robinet et soudainement se lance dans une explication délirante de cette séparation.
Les chapitres suivants sont les récits de chacun des personnages, c'est-à-dire, Damien, sa mère, son père et Gisèle. Chacun part dans un délire loufoque. Tous les ingrédients y sont réunis, une mère frustrée de cette rupture dont elle n’a pas eu le loisir d’en informer sa belle fille ; un mari plongé dans l’alcoolisme, une femme désespérée de cette rupture qui se met donc à haïr tous les hommes sur la planète.
Je n’ai pas du tout accroché avec ce roman. L’idée était bonne mais Jauffret laisse les personnages partir dans un délire trop intense qui finalement n’a plus aucun sens et n’est même pas drôle du tout.
Tous le monde a bien conscience que beaucoup de familles sont dysfonctionnelles, mais de la a vouloir faire passer le message comme quoi toutes les familles sont des asiles de fous est pousser trop loin.
J’ai trouvé les monologues totalement stériles, j’ai du mal à comprendre comment ce roman a gagne le prix Femina.
(Mathilde Cortot)
